Par le dessin, je cherche cette qualité du temps et du regard qui permet l’apparition de formes nouvelles au contact des anciennes.
Je provoque des rencontres en reliant des temporalités, des lieux et des façons de faire à la fois similaires et disparates. J’essaie de penser ce que je vois ensemble. Et penser ensemble, c’est aussi choisir de complexifier plutôt que de simplifier. J’adore et je recherche ces zones grises, entre chien et loup, pénombres et crépuscules, où les choses sont ambigües et difficiles à embrasser du regard.
Mon désordre, mon terrible désordre provoque des collages, des relations incongrues entre des éléments qui partagent la même surface de travail, un même lieu. Le désordre est aussi pour moi une façon de penser les choses ensemble.